Les bleus

J’ai eu sérieusement les bleus pendant les premiers jours suivant le retour. La fatigue, bien sûr, mais aussi le pur cafard. De tous nos voyages, je crois que c’est celui que j’ai le plus aimé.

Paris.

C’est tout dire.

Oui, Jean-François, je sais : Barcelone. San Francisco. La Nouvelle-Orléans. Oui, Élisabeth, je sais : New-York. Oui, Carl, Ginette, je sais : Florence, Venise, Rome. Mais moi, c’était, depuis très longtemps, Paris.

Une amie m’a écrit que, pendant une dizaine d’années, elle a eu la chance de séjourner à Paris de trois à six semaines, chaque année, parce que sa soeur y vivait. Eh la chanceuse !

Si au début de la planification du voyage, Roger semblait plutôt résigné, son attitude a lentement changé. Il s’est mis à chercher sur Internet des sites à photographier (Google Earth, c’est vraiment extra), et il s’est plus que piqué au jeu. Lui aussi parle maintenant de la prochaine fois.

Paris. C’était mon cadeau de fête pour mes 65 ans : bonne fête, moi.

À la prochaine.

1 commentaire:

  1. Il fait toujours aussi beau et chaud (et peut-être même plus encore) mais, si cela peut te consoler, l'air est devenu difficilement respirable, entre les odeurs de pots d'échappement, celles des fientes de zoziaux et les poussières occasionnées par l'éternel chantier qu'est Paris : depuis votre départ, en plus des travaux du tramway, on a un ravalement de façade de l'autre côté de la rue et le trottoir d'en face est en piteux état en raison de travaux sur les canalisations de gaz ou un truc du genre.
    À ce stade ce n'est plus un printemps exceptionnel mais un été précoce. Huit départements, dont certains de région parisienne, donc pas les plus au sud, sont déjà en alerte sécheresse, avec restrictions d'eau. Je me demande ce que vont nous réserver les mois à venir, question climat…
    Allez, prends-le facile, l'amie :-)

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