4 avril - lundi après-midi et soirée

Nous partons à pied pour retrouver ce soir Dominique et Jean-Christophe, et Margot. Ne jamais oublier Margot, n’est-ce pas, Margot ?

Sur notre chemin, il y a La Lunetterie, ouverte aujourd’hui, où on nous accueille avec beaucoup de gentillesse et de bonne humeur. Après quelques minutes de conversation, l’une des assistantes demande :

– (L’assistante) Vous êtes du Canada, je crois ?
– (Roger) Non.
(Il se tait. Je ne dis rien, je ne gâche pas son plaisir. Il a déjà joué cette petite scène plusieurs fois, je connais mon rôle.)
– (L’assistante, perplexe) Vous n’êtes pas du Canada  ? Pourtant…
– (Roger) Non, pas du Canada. Du Québec.
– (L’assistante a tout compris) Ah oui, du Québec. Bien sûr.

Les lunettes de Roger sont réparées rapidement et sans frais.

Nous décidons de marcher jusqu'à la station Châtelet, et le long de la Seine pour un bon moment. Nous arrivons à la marina, au port de l’Arsenal. Roger est heureux comme un poisson dans l’eau : des bateaux, des bateaux, des petits, des moyens, des gros…


Tiens, moi, je veux celui-là. Quoi : littéralement, mon nom est écrit dessus !


Du quai, en contrebas, la vue est différente. Mais la Seine est toujours aussi belle et le mariage de l’ancien et du nouveau est toujours aussi frappant. On n’ose imaginer ce que doit être le loyer d’un appartement avec vue sur la Seine, dans l’un de ces immeubles à gauche sur la deuxième photo ci-dessous.





Nous arrivons à la place de la Bastille. Je prends conscience de la disposition des pavés et je fais clic clic ; j’ai cherché, je n’arrive pas à trouver si l’arrangement remonte à la construction de la place proprement dite, en 1803.


Au sortir du métro, station Porte des Lilas, près de chez Dominique et Jean-Christophe, cette affiche me frappe. Non, ce n’est pas le fait qu’une affiche annonce la défense d’afficher (ça, c’est classique), mais bien plutôt la date sur cette affiche.



Nous arrivons à temps pour que j’accompagne Dominique qui va chercher Margot à la sortie de l’école. Ce soir, Margot rentre plus tard car elle avait une activité après la classe : elle fait du théâtre. Beaucoup d’enfants attendent leurs parents à la sortie de l’école, le groupe compte davantage de mamans mais aussi plusieurs papas. Margot se déplace avec des cannes parce qu’elle a la cheville droite dans le plâtre, résultat d’une fêlure ou d’une fracture, les radios n’étaient pas claires. On doit lui enlever son plâtre mercredi.

Pour simplifier les choses, compte tenu de l’heure, nous mangerons des surgelés. Nous entrons dans un magasin du voisinage, où l’on ne vend que des surgelés. Laissez-moi vous dire qu’il n’y a guère de ressemblance entre l’offre de produits de ce magasin et l’allée (ou même les allées) des produits surgelés d’un supermarché ordinaire nord-américain. Je reste bouche bée devant le choix, la qualité et le prix somme toute peu élevé. Aussi, j’observe un élément qui, il me semble, n’était pas présent lors de nos voyages de 2006 et 2007 : il y a maintenant un large choix de produits en promotion, avec rabais sur le prix habituel. Au menu de ce soir, raviolis, gougères, mini-brochettes et nems : pour cinq personnes, 16 €. Ce n’est pas extravagant. (Dominique complète, ce nest pas tout : l’achat complet comprenait en fait des gougères, des nems, des yakitori de poulet et des bouchées de poulet au saté.)

Il est 19:30 à notre arrivée. Il reste à préparer le repas et le manger. Ensuite, Margot devra faire ses devoirs et prendre une douche. Le petite routine du soir. Il paraît que la pauvre petite fille rêve de prendre à nouveau son bain.

Les abords de l’hôtel sont très calmes au moment où nous rentrons, assez tard. Fatigués mais ravis. Je crois l’avoir déjà dit.

1 commentaire:

  1. Un bien beau voyage avec plein de péripéties qui feront la saveur des histoires contés cette été !:)))

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