4 avril - lundi - SFR, tour Eiffel

Saga de la carte SIM – suite… et fin ?

Première destination ce matin : SFR, au magasin des Champs-Élysées. Nous faisons l’expérience du métro parisien à l’heure de pointe. Les sardines, elles, sont dans l’huile. Ou au moins dans l’eau. Les trains se suivent super-rapidement, et se ressemblent : ils sont tous pleins.

Nous voici de nouveau sur l’avenue des Champs-Élysées (c’est que je commence à la connaître, tsé) bien avant l’heure, ce qui veut dire que nous devrons marcher une bonne quarantaine de minutes sur les Champs-Élysées. Ah, vraiment, les voyages, c’est bien pénible.

Pendant que Roger analyse la circulation à l’heure de pointe (9:15) sur la rue, moi, je fais des analyses marketing. Vous aurez deviné que ça signifie que je regarde les vitrines.

Bon, on se comprend, c’est l’avenue des Champs-Élysées mais vraiment, une blouse en coton imprimé, à droite, à 136 €… ouch. L’étole au milieu est en cachemire, 213 €. D’accord, du cachemire. Le maxi gilet ultrafin, à droite, 240 €. Nous sommes chez Eric Bompard.






Nous sommes maintenant chez Stephano Ricci et le costume de gauche est à 3300 €. Je penserais que ça inclut les retouches… la veste matelassée, un peu plus simple, davantage du tout-aller, à seulement 2650 €.




Je vous mets une photo des prix, voyez ci-dessous. Remarquez la ceinture à 750 €…




Petit déjeuner chez Fouquet’s ? Non, dommage, je n’ai plus faim.




Nous voici chez Louis Vuitton, coin George V. Je vous laisse les mirages dans les vitres, c’est joli, non ?




Le carré que porte le zèbre à son cou, vous le voyez ? 450 €. Il m’en faut trois, deux pour les chats de Suzanne et Roger et un pour le chien de Michelle et Jean.

Best Mountain, c'est donné.








9:50, nous revenons sur nos pas, le magasin Espace SFR va bientôt ouvrir. Je suis bien déterminée à exprimer clairement mon insatisfaction, démonstration à l’appui. Roger aussi a décidé qu’il avait quelques mots à leur dire.

Quarante minutes chez SFR

QUARANTE MINUTES pour régler le problème. Le personnel est d’une très grande gentillesse, les conseillers et conseillères sont compétents, c’est le système qui a de sérieux ratés, et nous ne manquons pas de le faire savoir. Les conseillères qui m’ont prise en charge s’inquiètent beaucoup de savoir si j’ai été débitée (en rondins ?) L’une d’elle fait vérifier, le système montre bien qu’il y a eu une tentative de rechargement vendredi soir, mais que cette tentative n’a pas fonctionné. De mon côté, j’avais vérifié sur Internet le registre de la carte de crédit que j’ai utilisée pour la transaction. Mon dossier ne montrait aucune trace de débit (pas plus qu’aujourd’hui, au moment où je révise ce texte). Par ailleurs, l’équipe assiste, bouche bée, à ma démonstration de l’application de gestion de compte iPad conçue par SFR, et de la façon dont ladite application tourne en rond.

Finalement, une conseillère obtient la recharge. C’est rechargé… mais ça ne marche pas ! Nouvelles palabres, une autre conseillère appelée à la rescousse trouve la solution : il faut changer le point d’accès. J’ai vu ce problème dans mes recherches hier, quand j’ai cherché à savoir s’il y avait des problèmes connus de connectivité 3G avec l’iPad 2. Je suis au courant de la possibilité d’avoir à changer le point d’accès, alors je prends bonne note des différentes adresses énumérées par la conseillère, ça peut toujours servir. Cette fois, l’objectif est atteint : ÇA MARCHE.

Pour les intéressés : j’ai payé 10 € pour la carte SIM proprement dite avec un accès illimitée de trois jours, carte qui me servira pour de prochains voyages. J’ai payé 25 € pour la recharge de 1 Go. J’aurais très probablement pu me contenter de la recherche de 400 Mo, à 15 €, j’ai préféré ne pas courir le risque de revenir encore une fois au magasin.

On se promène à pied

Bon. Nous décidons de marcher dans le quartier. Nous sommes tout près d'ELLE. ELLE. Vous savez quoi. Nous repartons.

Nous marchons maintenant sur François-Premier. Je recommence mes analyses. Nous voici devant Balenciaga. Rien d’aussi vulgaire que des modèles en vitrine. Tut tut. Des vitrines, oui. Mais ornées de plantes. Et des vêtements au fond, près du mur, sur des cintres.




On descend, on descend. Passer devant les fameuses Glaces Bertillon à 11:15, quelle tristesse. On descend. On arrive. Il fait gris, la brise est très fraîche et j'ai le sourire jusqu'aux oreilles. Le soleil se montre brièvement, se cache aussi vite. Il neige à Montréal, il paraît. On arrive. LA voyez-vous, là dans le coin ?




Nous voilà tout près d’ELLE. Salut, t'es belle, tu sais.




Et voilà. J'ai laissė Roger, celui-qui-déteste-les-files-et-les-foules, sur l'esplanade Ben Gourion. Je marche vers ELLE.

Petit miracle à nouveau : je n’ai eu qu’à me présenter à l’agent de sécurité, montrer ma carte de porteuse d’implant, j’ai aussitôt été conduite au guichet où l’agent a fait préparer mon billet, je n’ai eu qu’à payer. Ensuite ce même agent m’a conduite tout en avant de la file, directement à l’ascenseur. Accès prioritaire, tarif handicapés 4,10 €, traitement VIP quatre étoiles, y a pas à dire. Je suis montée jusqu’au deuxième étage, j’ai fait lentement le tour du balcon.











Et je suis redescendue retrouver Roger. Il n’en revient pas de l’accueil auquel j’ai eu droit.

L’anneau et autres trucs

Nous marchons lentement dans le quartier. Moi, vitrines, lui, photos. Nous nous assoyons sur un banc de parc. Je pianote sur l’iPad. Une femme africaine, qui porte des vêtements fort colorés, ramasse quelque chose à terre devant moi, c’est une bague en or. Elle me la tend, elle me l’offre car, explique-t-elle, elle ne peut pas le garder, sa religion (elle est évangéliste) le lui interdit. Non, non, elle me l’offre, vraiment. Un peu surprise, je prends l’anneau. La femme fait quelques pas puis (ben voyons !) revient vers moi. Est-ce que je peux lui donner un peu d’argent, elle n’a pas mangé. Résignée – bon, je me suis fait prendre, ça va – je sors mon porte-monnaie. Mais c’est un jeu qui se joue à deux. Lentement, très lentement, je sors de petites pièces, une par une, de très petites pièces. Je lui tends environ un euro quelque. Elle compte (ben voyons bis !) et me demande de lui en donner un peu plus, elle n’en aura pas assez. Je dis non. Elle me harangue. Je dis non. Ça dure deux ou trois minutes. Je fais mine de lui remettre l’anneau, elle pourra le vendre à quelqu’un d’autre. Elle fait un geste excédé, hausse les épaules et tourne les talons. C’est alors seulement que Roger, qui a suivi toute la scène sans un mot, m’informe que lui, il avait vu la femme jeter l’anneau par terre pour ensuite le « trouver ». Petit comique !

Bien sûr, des vendeurs nous offrent des tours Eiffel. Des petites, des moyennes, des grosses, des jaunes, des bleues. Qui exactement achète une tour Eiffel magenta ? Ce sont tous des jeunes gens, des Africains, fort bien mis. Peu d’acheteurs, ce qui nous fait nous interroger sur la raison première du petit commerce. Voir où le gogo met son porte-monnaie pour qu’ensuite, un comparse s’en empare ? Roger dirige son objectif vers un vendeur qui se dirigeait vers nous pour nous aborder. Quelques secondes plus tard, un « passant » fort bien mis, un peu plus loin, tire un sifflet de sa poche et lance un long signal. Immédiatement, tous s’enfuient à toutes jambes, dans des directions séparées dès que cela devient possible. Moi, ça m’amuse plutôt. Roger, toujours Don Quichotte, est indigné.

Retour à l'hôtel.

1 commentaire:

  1. Ah ces petits commerces, je m'en souviens bien, mais comme ça tu as pensé à Fadi et Fado ??? Hum !!!

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