7 avril - jeudi, dans les rues et les magasins

Avant même notre arrivée en France, il avait été entendu qu’il y aurait pour les hommes une journée avec, le midi, un repas de tripes ; il avait aussi été entendu que les femmes fuiraient l’odeur et se feraient « une journée de filles ». C’est aujourd’hui.

En matinée, Jean-Christophe a du travail à faire. Roger s’en va marcher et prendre des photos. « Les filles » se dirigent vers les magasins, pour marcher et pour faire du lèche-vitrine.

Dominique suggère que nous allions d’abord au forum des Halles, un gros centre commercial intérieur sur trois étages. Si nous en avons le temps et l’énergie, nous ferons peut-être aussi un saut aux centres commerciaux, Place de la Défense.

Allons-y.

Nous marchons un moment le long du canal Saint-Martin, près des écluses, sur le quai de Valmy. Je crois que j’ai photographié l’écluse des Récollets et la passerelle de la Grange-aux-Belles.





Il fait beau et chaud et déjà, des gens se promènent et flânent le long des rives du canal. Des couples sont couchés sur l’herbe. Des jeunes étudiants lisent.




C'est vraiment très joli. J’ai lu par la suite que deux ponts tournants le franchissaient, je ne les ai pas vus. Un peu plus loin, le canal entre dans un tunnel et devient couvert.



Dominique, qui connaît bien le quartier, nous fait faire des petits détours ici ou là, pour voir ceci cela. Nous voici dans un jardin partagé, le jardin Le poireau agile, dans le jardin Villemin. Ce jardin est situé dans un quartier auparavant populaire maintenant embourgeoisé. On y trouve beaucoup de fleurs et d’herbes fines, relativement peu de légumes.



Un autre petit détour. Nous voici maintenant à la fontaine Stravinsky, une réalisation de Niki de Saint-Phalle et son mari, Jean Tinguely. La fontaine est aussi appelée fontaine des Automates. Désolée, il vente. Nous sommes devant le centre Pompidou. Aussi appelé Beaubourg.

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De l’autre côté du centre, nous voici sur le parvis du centre Beaubourg (le centre est à droite). Je m’arrête devant ce fort joli spectacle.

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Ici, je dois dire, je n’ai tout simplement pas pu résister devant cette affiche. On se croirait à l’entrepôt du cuir ou chez Ameublement vôtre.




Magasins, spectacles de rue, détours : nous décidons que nous avons faim. Non, vraiment, pas de tripes pour nous : nous nous arrêtons dans un restaurant libanais, un favori de Dominique. Dîner savoureux et indolent. Nous ne nous rendrons certainement pas jusqu'à la Place de la Défense, nous nous « contenterons » du Forum des Halles, un gros centre commercial sur trois étages.

Dans les magasins de grande distribution, il y a, comme ici, une couleur dominante, la couleur de la saison. J’ai vu dans plusieurs magasins des blouses, chandails, pantalons d'un beige rosé suave, qui m’a beaucoup tentée. La couleur s’appelle rose thé. Finalement, après avoir longtemps dit que j’en avais assez des jeans et des pantalons foncés que j’ai portés tout l’hiver, j’ai fini par n’acheter qu’un jean. Mais c’est un jean qu’on pourrait dire estival, léger, doux comme de la soie, et d’un bleu plutôt pâle.

Au retour, Dominique me rappelle que je n’ai toujours pas mis sur le blogue la fameuse veste aux 18 poches et prend ma photo. Si on ne voit pas très bien toutes les poches, on voit certainement que je suis heureuse à Paris et que je refuse de penser au départ maintenant si proche.





Qu’ont fait les hommes ? Ils ont savouré leurs tripes (ça sonne bizarre, cette phrase-là), ils ont bavardé. En après-midi, Jean-Christophe est parti donner ses leçons particulières  Roger est allé prendre des photos.

Vers l’heure du souper, c’est le temps de faire les démarches relatives au retour.

Primo, confirmation de l’heure de départ de l’avion. Départ avancé d’une demi-heure, soit 9:25. Ce qui signifie qu’il nous faut être à l’aéroport à environ 6:30. Et d’un.

Secundo, appel au transfériste, confirmation du passage à l’hôtel pour nous y ramasser, conformément aux instructions de notre agente de voyage, de la réceptionniste de l’hôtel et du chauffeur de la navette qui nous a cueillis à l’aéroport à notre arrivée. Il semble y avoir eu un malentendu et un peu de flottement, à cause du changement de date, que la préposée n’a pas dans ses dossiers ; fort aimable et obligeante, elle nous explique qu’elle doit faire quelques démarches et nous assure qu’elle nous rappellera dans quelques minutes. Finalement, tout s’arrange. La navette nous prendra à l’hôtel à 5:40. Et de deux.

Tertio, appel pour commander le taxi. Trente-cinq minutes d’attente à l’écoute d’un message de type Votre appel est important pour nous. Jean-Christophe, qui a placé l’appel, assure que cette attente est parfaitement normale et que, non, nous ne sommes pas tombés dans une boucle sans fin ou un abîme sans fond. Le téléphone trône au milieu de la table pendant que nous soupons. Soudain, le message s’arrête, il y a un bref silence, puis une voix humaine. Nous avons tous quatre la même réaction : nous sommes figés sur place. Puis, Roger s’empare du téléphone et donne la commande. Nous avions décidé de demander le taxi pour 4:45, à la grande surprise de Dominique et Jean-Christophe qui essaient de nous convaincre qu’il n’est pas nécessaire de partir si tôt, que nous risquons de longtemps faire les cent pas devant la porte de l’hôtel. Peu nous importe : mieux vaut se tourner les pouces devant l’hôtel que de se tourner les sangs toute la nuit dans la crainte d’un retard à effet domino. Et de trois.

Les bagages sont prêts. Les opérations de dernière minute (s’habiller, lentilles cornéennes et leur jus pour moi, brosse à dents et dentifrice, lunettes pour Roger, etc.) sont préparées. Deux réveils sont réglés, mis à l’essai. Non, nous ne manquerons pas l’avion.

Snif.

2 commentaires:

  1. Je constate que vous en avez profité jusqu'au bout et je vous envie de ce magnifique voyage...Maintenant j'ai hâte de voir les images que Roger a rapporté !

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  2. Bon séjour à vous. Au plaisir de vous lire.

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