Miam miam

Qu’avez-vous mangé ?

Par le récit de nos journées, vous avez pu constater que nous n’avons pas vraiment fait de la haute gastronomie. En revanche, Jean-François a déjà dit : « Je n’ai jamais mal mangé en France. » Donc, même si nous ne sommes pas allés dans des restaurants renommés ni non plus aux endroits qui nous avaient été conseillés, nous n’avons quand même jamais mal mangé.

Nous prenions le petit déjeuner à l’hôtel. Le buffet offrait une sélection tout à fait acceptable, consommation à volonté : pains variés, croissant et viennoiseries, fruits frais et figues, céréales, jambon et fromage en tranche, yogourts variés. Moi qui aime beaucoup les fruits frais le matin, j’aurais aimé une sélection un peu plus étendue. La machine à café de type infusion à la demande fournissait un café frais, avec plusieurs choix : café américain, expresso, latte, café au lait, cappucino. J’ai parlé du jus d’orange, sans pareil.

Comme nous prenions un petit déjeuner abondant, nous nous sommes souvent passé de repas du midi. Ou encore, nous avons pris en après-midi un repas assez consistant et grignoté en soirée. Nous sommes assez souvent entrés dans des pâtisseries-charcuteries, des petits traiteurs, pour y acheter un sandwich tout simple, tout bon. Dans une genre de dépanneur, j’ai trouvé une tablette de chocolat noir au gingembre et au citron, un pur délice.

Je maintiens que le repas pris à l’hôtel, le magret de canard, était tout à fait honorable. Roger n’est pas d’accord mais je pense que c’est parce qu’il s’attendait à un morceau de viande se rapprochant davantage de la volaille grillée ou du confit de canard. Il faut dire qu’un des légumes était du fenouil, un légume dont nous ne sommes pas particulièrement friands ni l’un ni l’autre.

Près de l’hôtel, nous avons mangé au Bistro Romain, ce n’est pas vraiment une chaîne, mais il en existe plus d’un. La pizza était délicieuse (moi : chèvre et olives noires – lui : il ne s’en souvient pas et me demande si je lui pose sérieusement la question) et le dessert (vous connaissez ma faiblesse pour les desserts) se composait d’un « trio gourmand » , une mini-dégustation de trois verrines, tiramisu, mousse au chocolat, mousse aux framboises. En « Formule », donc rien d’extravagant.

Toujours près de l’hôtel, le repas de bavette et de tagliatelle dont j’ai parlé.

Roger a beaucoup aimé les tripes du repas « de gars » et moi, j’ai beaucoup aimé l’assiette de dégustation libanaise du repas « de filles »

Et je me dois de mentionner la cuisine de notre amie Dominique, qui se défend bien d'avoir mis les petits plats dans les grands mais l’a quand même fait. Son poulet au lait de coco, le premier soir, et son gâteau à la recette secrète, délicieux !

Alors voilà. Félicitez-nous : au cours du voyage, moi, j’ai perdu une livre et Roger en a perdu six.