Vignettes

Une femme dans la belle quarantaine. Coiffure et maquillage impeccables. Chemisier noir délicat, tailleur noir de belle coupe. La jupe-pantalon est bordée d’un un large feston. Madame, sereine, se tient bien droite sur son vélo. À mon grand regret, je n’ai pas eu la présence d’esprit de remarquer quel sorte de souliers elle portait.

J’ai aussi vu passer un homme à vélo, portant un costume trois pièces impeccable avec, dans son porte-bagages, une luxueuse mallette.

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Même s’il n’y a pas eu beaucoup de soleil pendant notre séjour, c’était bel et bien le printemps, un joli printemps bien fleuri.



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Du jus d’orange fraîchement pressé



Je n’avais jamais vu ça. Dans la salle à manger de l’hôtel, il y avait cette machine à jus d’orange. Comme vous voyez, le réservoir de la machine contient des oranges fraîches entières. On presse sur la poignée d’un petit robinet (le petit rond jaune vif sur la photo) et les oranges sont pressées par le mécanisme. La machine vous sert le jus le plus frais possible. Élisabeth, en veux-tu une pour ta fête ?

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Dans les centres commerciaux, les chaînes américaines ont une présence qui m’a surprise. Je ne parle pas de la restauration rapide et des McDo et autres. Je parle des Gap, Esprit, Guess, Foot Locker, American Apparel, H&M, Mango, Toys’R Us, The Body Shop, des cosmétiques M.A.C. etc.

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Station de métro Concorde, ligne 12. Sur les murs, un dallage de céramique blanche. Une lettre bleue sur chaque dalle. C’est le texte de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. C’est l’oeuvre de l’artiste Françoise Schein. J’ai trouvé ça impressionnant.

Roger avait formé le projet de passer plusieurs heures dans le métro pour photographier des aspects des stations. C’était une des raisons qui nous avaient amené à acheter la passe Paris visite. Finalement, d’une chose à l’autre, il ne l’a pas fait.

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L’horrible mendiant, assis par terre et le corps tout agité d’un fort tremblement. OUACHE ! En comptant probablement les minutes jusqu'au moment de partir, guillerettement, pour une pause-café…

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Dans l’ascenseur, à l’hôtel. Un homme vient de demander à Roger si nous venons du Canada. Non, répond Roger, et après une longue pause significative, il continue : du Québec. Avec un geste théâtral, l'homme répond : ah oui, Québec, bien sûr, (avec emphase) excusez-moi !

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À l’exception de deux jours où le mercure a atteint les 23 ° en après-midi et jusque dans la soirée, il a fait plutôt frais et gris, pas plus de 15 ° ou 16 °, je dirais. J’ai eu vraiment froid à la Place de la Défense, comme je l’ai raconté.

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Je ne sais plus où j’ai pris cette photo. Pas tout à fait du même registre que J.B love S.U.




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En général, à Paris, les touristes sont traités de façon aimable, ou au moins avec courtoisie. À la tour Montparnasse, par exemple, la billettiste s’adresse à chaque visiteur avec un sourire naturel et chaleureux, sans hâte ; c’est comme si la demoiselle retrouvait un ami perdu depuis longtemps. Ou encore, au musée d’Orsay, j’ai demandé où était la salle des Rodin à un homme en uniforme qui n’était certainement pas seulement un agent de sécurité, et qui m’a conduite à l’endroit requis avec la plus exquise amabilité. C’est pourquoi j’ai été particulièrement surprise du ton grinçant d’une préposée dans l’ascenseur de la tour Eiffel. Une fois que l’ascenseur a eu atteint le deuxième étage, elle a invité les passagers à descendre, en français puis en anglais, en terminant par « bye bye ! ». Elle s’est ensuite tournée vers un collègue qui avait pris l’ascenseur et, sans même baisser la voix, elle a dit : « À la fin, tu leur dis “bye bye” et ils comprennent. » Et elle a répété, tout fort et d’une voix assez moqueuse, merci : « bye bye ! ». Charmant ! Je n’aime pas les scènes, c’est bien connu, alors je n’ai pas fait de commentaire. Mais je n’ai pas aimé cette attitude, que je dénonce ici. Que la réprobation de l’univers entier qui lit mon blogue s’abatte sur la tête de la demoiselle. Et paf !

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Ça s’est passé dans la salle de toilettes du musée d’Orsay, si ma mémoire est bonne. La file était longue. J’ai d’ailleurs eu le temps de bavarder avec une touriste qui a reconnu mon iPad (« Is that an iPad TWO ? ». À ma sortie du cubicule, la dame dont c’est le tour après moi est plus que prête. Pantalon déboutonné, fermeture éclair baissée, elle a les mains crispées sur le pantalon. Nos regards se croisent, je l’ai entendue parler anglais, alors je dis, avec beaucoup de conviction et de sympathie : « I know the feeling ! »

1 commentaire:

  1. Au moins toi tu es vraiment bilingue et en plus tu peux comprendre leur façon de vivre, mais quand tu rencontre quelqu'un qui le prend de haut , eh bien comme toi je lui aurais sûrement garantit une bonne claque en pleine face. Ce n'est pas parce qu'on ne dit pas les choses de la même façon qu'on peut se permettre de nous prendre de haut. Je déteste ce genre de comportement et je te comprends.
    Mais tu as un oeil d'observatrice tellement développé que je remarque toujours le petit détail que toi tu remarques et que le plupart des gens ne remarque pas . Merci pour cette délicieuse présentation !
    J'ai tellement hâte à la chaleur , je suis tanné d'attendre cette hausse de température qui tarde à venir !
    Bye Hélène et repose toi , je sais que vous en préparé un autre alors bonne chance !

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