1er avril - vendredi, on visite La Dėfense

Le texte que j'avais rédigé au sujet de notre visite à la Grande Place de la Défense vendredi avait été en ligne pendant quelques heures samedi soir. Des amis qui suivaient en ligne mon blogue l’ont lu. Mais apparemment, le message n’a pas été en ligne assez longtemps pour être envoyé à ceux qui le reçoivent en flux RSS et personne n’a pu me le transmettre. Je l'écris donc à nouveau, de mémoire. Les photos ne sont pas de moi mais de Roger.

Le temps était gris et plutôt frais. Après avoir consulté l’appli de la RATP, nous avons décidé de prendre le RER, une nouvelle expérience pour nous cette fois-ci. Il est vraiment difficile de se perdre dans le métro de Paris, je trouve. Les indications sont claires, la signalisation est très cohérente.

À la sortie du RER de la Défense, on aboutit à un centre commercial intérieur, qu’on traverse pour sortir sur la place proprement dite. Pour moi, ce fut tout simplement un éblouissement. Elle est très critiquée, la Grande Arche, mais moi, je la trouve vraiment belle, épurée.















J'ai profondément admiré l’ensemble que forment tous ces grands édifices modernes, qui offrent une vision nouvelle du génie de l’architecture française. Ce n’est pas un ensemble qu’on pourrait dire harmonieux, il n’y a pas d’unité de style. Mais justement, c’est la non homogénéité de la juxtaposition qui en fait toute la force. Voici une vue bien partielle, un aperçu de ce que l’on voit depuis l’Arche.














J’ai pris cette photo de la tour Ariane parce qu’on y retrouve un autre exemple de ce qui ne cesse de me frapper partout en France, la recherche de la beauté dans le détail. J’adore cette façade, avec la disposition des encadrements de fenêtres.













Nous avons beaucoup marché, malgré le froid. Moi qui avais apporté des gants dans mes bagages – non sans me moquer un peu de moi-même et de mes précautions inutiles – eh bien, je les ai mis, mes gants. J’ai aussi failli les perdre (madame, madame, vos gants !) mais ça, c’est une autre histoire. Beaucoup de gens circulaient sur la place, dont la plupart donnaient l’impression d’y être pour des raisons professionnelles et non pas en tant que touristes. Roger a remarqué qu’à certains moments, le bruit des pas devenait une rumeur audible. J’ai été frappée par l’absence de couleurs vives dans les tenues des passants. Du noir, beaucoup de noir, du beige, du gris. Ici et là, dans l’ouverture d’un manteau, une tache de couleur, une robe, un chemisier. Quelques silhouettes africaines beaucoup plus colorées mais en très petit nombre. Il est vrai que la température n’est pas encore vraiment printanière et que beaucoup de gens portent encore des vêtements d’hiver, mais chez nous une foule en manteaux d’hiver serait quand même beaucoup plus colorée. C’est un aspect que Roger n’a pas relevé et je n’ai donc pas de photo pour remplacer celle que Blogger m’a mangée.

Nous nous sommes rendus jusqu’à un point de la place où, sur un côté, est aménagée la terrasse des Reflets. Elle est entourée d’édifices dont la superposition justifie son nom.



















Rendus à ce point de notre visite, il était environ 14:30, nous étions gelés. Nous avons fait demi-tour et c’est à ce moment que j’ai vraiment aperçu la perspective, cet axe menant d'une arche à l'autre, de la Grande Arche à l’Arc de trimphe. J’ai lu que l’urbanisme français accorde beaucoup d’importance à ces perspectives, ces grands axes qui relient deux points importants. C’est très impressionnant.















Addition d’une découverte

Dans des archives, j’ai trouvé ma vidéo de la fontaine. On y voit que la terre est ronde et que l’horizon penche vers la droite mais les choses se replacent vers la fin.

4 commentaires:

  1. Magnifique , regrettable que tu aies perdus tes images, mais blogger en fait crier certains dont moi !

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  2. N'empeche, en y repensant, tu parles d'un (mauvais) poisson...

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  3. Sinon, étrangement, Blogger, à moins qu'il ne s'agisse de mon navigateur, supprime mes accents circonflexe et refuse les points de suspension si saisis avec alt + .
    Grrrr.

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  4. Circonflexes, les accents, circonflexes...
    Grrrr bis.

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